J’en suis convaincue et des chercheurs britanniques ont étayé la même conclusion suite à une vaste étude évaluant la sensation de bien-être des participants après une séance de sport en salle ou en plein air. Il s’avère donc que la pratique sportive de plein air a une influence positive sur l’humeur. Elle permet notamment de réduire de façon plus efface tensions, irritabilité et tristesse, d’accroitre le sentiment de revitalisation.
Il est bien connu que l’exerce physique entretient la santé cardiovasculaire, combiné avec le contact avec la nature, les résultats seraient encore meilleurs. C’est en tout cas, ce qu’affirme l’étude.
Comment expliquer cela ?
D’une part, marcher dans la nature ou faire ses exercices physiques au grand air, oxygène davantage nos cellules que d’évoluer en salle, d’autre part, la forêt, le bord de l’eau, les champs génèrent des ions négatifs tout à fait positifs pour l’organisme. A cela viennent s’ajouter les couleurs de la nature. Le bleu, le vert sont des couleurs particulièrement calmantes.
Une simple marche en plein air que ce soit en forêt, à travers champs, en montagne ou en bord de mer stimule notre système immunitaire en influant sur notre taux de cortisol.
Qu’est-ce qu’un ion négatif ?
Pour schématiser, on peut parler de vitamines de l’air. Ne vous êtes-vous jamais sentis oppressés avant l’orage, puis soulagés lorsque celui-ci est passé ? N’avez-vous jamais éprouvé une sensation d’étouffement dans une pièce mal aérée, alors que vous vous sentez revivre après une balade en bord de mer ou à proximité d’une cascade.
C’est tout simplement une question de répartition dans l’air entre ions positifs et ions négatifs. Un trop plein des premiers, comme c’est le cas en ville, dans un environnement pollué, ou dans une pièce mal aérée, et c’est l’oppression assurée. Si les seconds (les ions négatifs) prennent le dessus, on se sent rapidement apaisé. Le manque d’ions négatifs favorise certaines pathologies telles l’asthme, la fatigue chronique, les maux de tête, les allergies, les états dépressifs…
Les ions négatifs favorisent les échanges entre les cellules et la pénétration d’oxygène ionisée négativement au niveau pulmonaire stimule l’action d’enzymes et fait secréter des neuromédiateurs comme la sérotonine et des hormones comme le cortisol. Certains phénomènes naturels provoquent une ionisation négative de l’air : la photosynthèse des plantes, des arbres, des aiguilles de pin, les cascades, fontaines, vagues se brisant sur la plage, l’altitude, les orages. Il suffit donc de vous rapprocher de ces lieux : bord de mer, cascade, torrent, forêt, montagne, campagne. Et quand ce n’est pas possible, il reste des petits moyens à mettre en œuvre chez soi : aérer fréquemment vos pièces, une fontaine d’appartement, prendre une douche, un bain aux extraits de pin, ou la diffusion d’huiles essentielles de pin sylvestre par exemple…
Concernant les enfants hyperactifs, les enfants ayant des difficultés de concentration, une balade d’une vingtaine de minutes en forêt ou à proximité d’un plan d’eau en mouvement augmentera leur concentration et leur créativité tout en calmant l’hyperactivité et ceci certainement autant que des médicaments, affirment certains chercheurs. Le constat est identique lorsque ces enfants s’adonnent à des jeux de plein air plutôt qu’à des jeux d’intérieur. Quant au cerveau des adultes, lui aussi a besoin de verdure pour fonctionner de façon optimale. Alors préparez la rentrée dès maintenant en proposant à vos enfants des balades et jeux de plein air. Marcher, courir si possible pieds nus, grimper aux arbres, ramper, se balancer, en milieu naturel avec des arbres, une rivière, ou un plan d’eau, des fleurs, sont autant d’activités ayant la capacité d’améliorer leur santé, leur comportement et leur développement social tout en augmentant leurs capacités de mémoire. Alors pensez-y au retour de l’école avant de s’attaquer aux devoirs. Une bonne alternative aux jeux vidéo et autres écrans !