Des études datant déjà d’une trentaine d’années ont mis en lumière l’impact des additifs alimentaires sur notre santé et principalement celle de nos enfants et pourtant cela n’a pas changé grand-chose à la législation.
Qu’est-ce qu’un additif alimentaire ? Il s’agit de composés quelquefois naturels mais le plus souvent chimiques ayant différentes fonctions : colorants, conservateurs, antioxydants, exhausteurs de goût… Il faut savoir qu’un ¼ des additifs serait dangereux pour la santé et tous sont massivement utilisés par l’industrie agroalimentaire.
Les produits de consommation préférés des enfants sont justement ceux qui présentent le plus d’additifs : bonbons, gâteaux industriels, sodas…
Une étude menée sur 298 enfants de 3, 8 et 9 ans, démontre que l’association de certains additifs favorise l’hyperactivité infantile. Les enfants touchés par ce fléau souffriraient d’hyperactivité, d’impulsivité, d’inattention et de difficulté d’apprentissage. Pour le DR Laurent Chevalier, nutritionniste au CHU de Montpellier, l’influence de ces additifs serait en fonction des quantités absorbées, probablement plus grave qu’on ne le croit. Mention particulière pour le E211 appelé également acide benzoïque, soupçonné de perturber les mécanismes de la dopamine et d’agir sur les neurotransmetteurs cérébraux (pourrait aussi être une des causes de la maladie de Parkinson chez la personne âgée).
Les colorants associés à l’acide benzoïque peuvent donc être considérés comme de véritables bombes neurologiques pour nos enfants.
Selon une autre étude publiée en 2005 au CHU de Liverpool, le colorant jaune E104, associé à de l’aspartame pourrait affecter les cellules nerveuses 7 fois qu’utilisé seul. L’étude faite sur des animaux a mis en évidence qu’une fois mélangés, ces additifs-là peuvent empêcher la multiplication des cellules nerveuses compromettant ainsi une croissance normale du cerveau.
Une étude a été conduite dans une école où les parents et la cantine scolaire ont joué le jeu en supprimant les additifs dans l’alimentation de leurs enfants. Les enseignants n’en revenaient pas du changement d’attitude des élèves (plus attentifs, plus calmes).
Les scientifiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. On sait aujourd’hui qu’outre l’hyperactivité des enfants, les additifs de synthèse sont parmi les facteurs déclenchant des maladies dégénératives, neurologiques, allergies alimentaires, troubles du comportement alimentaire (addictions menant à l’obésité et à l’émergence de cancers.)
Que faire ? Avant tout lire les étiquettes et faire la chasse aux additifs, diminuer les sucreries, remplacer les barres chocolatées par du chocolat noir en quantité raisonnable, cuisiner soi-même acheter bio dans la mesure du possible. Les sucreries sont bien souvent considérées comme une récompense ou une consolation. Il faut trouver d’autres compensations (proposer un jeu, une balade, faire un câlin…)
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