J’ai lu avec beaucoup d’intérêt un article du RL datant du 23 mai, rédigé par Philippe Marque relatant .dommages sanitaires que cela pourrait causer.
Cet enseignant agit en lanceur d’alerte pour que le wifi ne devienne pas l’amiante de demain.
Cette missive s’appuie notamment sur la résolution 2011 du Conseil d’Europe demandant à ce que les Etats membres prennent toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques et tout particulièrement l’exposition des enfants et des adolescents qui semblent être plus à risque de développer des tumeurs au cerveau , la barrière hémato-méningée étant plus perméables aux ondes électromagnétiques que chez l’adulte. Sans parler de toutes les pathologies que nous rencontrons de plus en plus chez nos jeunes à savoir des troubles de l’apprentissage et de l’attention.
La concentration d’ordinateurs dans un même espace est un gros risque. Imaginez une classe de 30 élèves ayant chacun un ordinateur portable, c’est introduire 30 émetteurs de wifi. Beaucoup d’élèves pourraient se trouver à moins d’un mètre de cinq ou six ordinateurs et ceci plusieurs heures par jour. Sans parler des tableaux connectés ayant remplacé nos tableaux noirs et des téléphones portables activés dans la poche des élèves et ceci quelquefois dès l’école primaire !
Quelles solutions ? Dans un monde où il est devenu important de préparer les enfants dès leur plus jeune âge à la technologie numérique, on devrait pourtant se poser la question de quelle manière les exposer le moins possible aux méfaits des ondes qui en découlent.
Pourtant il existe des solutions comme remplacer le wifi sur les ordinateurs par un câble ethernet.
Interdire les téléphones portables à l’école primaire et au collège. En réglementer l’usage au lycée. Là aussi imaginez un peu une trentaine de téléphones activés dans une même salle de classe ! Dommage que les cabines téléphoniques aient disparus de la plupart de collèges. Certains établissements acceptent néanmoins qu’en cas de besoin, les élèves puissent téléphoner aux parents du secrétariat (absence d’un professeur par exemple).
Le progrès n‘étant pas toujours un progrès pour notre santé, il s’agit de se poser les bonnes questions et de trouver des solutions. Il y a toujours moyen de concilier évolution de la technologie et santé. Il suffit bien souvent d’un peu de bon sens mais qui fait malheureusement parfois défaut dans notre société.