Les plantes sauvages

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Le printemps approche et avec lui, les premières plantes sauvages. Avez-vous déjà essayé d’incorporer diverses fleurs comestibles dans vos salades ? Capucines, pensées, violettes, primevères, bourrache…Le régal est autant pour vos yeux que pour vos papilles. Il est difficile de trouver plus naturel et plus gouteux que les produits issus de Dame Nature. De plus, les plantes sauvages sont un véritable bienfait pour votre santé car ils concentrent davantage de principes actifs vitaux que les plantes cultivées même dans les meilleures conditions. A l’exemple de Marc Vérat, ce grand chef d’origine paysanne ayant hérité de ses ancêtres montagnards la connaissance des herbes sauvages, remettons au goût du jour les vieilles recettes aux plantes sauvages  de nos aïeules.

La belle saison nous offre une diversité de plantes sauvages aux multiples saveurs, aux parfums raffinés, aux vertus curatives reconnues. Profitez de vos balades à travers champs pour cueillir les simples, laissez les orties  pousser au fond de votre jardin, afin d’améliorer vos repas et du même coup votre santé avec raffinement et originalité.

Une soupe aux herbes sauvages, une salade agrémentée de fleurs multicolores, du poisson à l’oseille sauvage, autant d’occasions pour laisser libre cours à votre créativité.

Pour ce menu de printemps, Je vous ai concocté des mets à base de simples. François Couplan, l’ethnobotaniste, a souligné que l’usage immodéré des plantes sauvages, véritables concentrés de bienfaits, n’était pas indifférent à la longévité des Crétois. Sans habiter sur les bords de la méditerranée, tout un chacun peut tirer profit des vertus exceptionnelles des plantes sauvages qui poussent aussi dans nos contrées.

L’ail des ours. Les vertus de l’ail des ours sont plus puissantes encore que celle de l’ail cultivé. Riche en enzymes, il améliore la digestion, combat les infections intestinales et en améliore la flore. Il est recommandé de consommer l’ail des ours pendant et après une gastroentérite. Il est également chélateur des métaux lourds. L’ail des ours est une plante particulièrement dépurative, et ce n’est pas un hasard s’il pousse au début du printemps, saison reliée à l’énergie foie en Médecine Traditionnelle Chinoise.

L’ortie. D’un point de vue nutritionnel, l’ortie est riche en vitamine C, A et du groupe B. Elle est reminéralisante grâce à sa teneur en fer, calcium, silice, magnésium, potassium et phosphore. C’est donc un bon stimulant naturel, utile pour faire face aux petites baisses de forme, notamment à la sortie de l’hiver.

Le pourpier. Servi fréquemment à la table des Crétois, cette plante particulièrement riche en oméga3, se consomme en salade, ou cuite à la vapeur douce, à accommoder comme les épinards  (idem pour l’ail des ours et l’ortie)

La salade de mon menu est particulièrement concentrée en oméga3 (pourpier, mâche, noix, huile de noix) Il en est de même pour les escargots figurant dans la tarte à l’ail des ours. Rappelons que les oméga3 sont indispensables pour la prévention des maladies cardiovasculaire et pour garder votre bonne humeur.