Le potimarron

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La météo nous incite à déguster une bonne soupe après une journée automnale. Je vous propose, pour ce soir, une soupe au potimarron.

Symbole d’Halloween en raison  de la légende mettant en scène le personnage de Jack O Lanterne, héros d’un conte irlandais qui fut condamné à marcher avec sa lanterne jusqu’au  jugement dernier, la citrouille  est évidée et découpée. Avec sa bougie, elle devient lumineuse et éclaire les maisons le soir d’Halloween.

Citrouilles, potirons et potimarrons font partie de la famille des cucurbitacées au même titre que les melons et concombres et sont parfaitement comestibles.

Ma préférence va au potimarron, qui puise son nom de la contraction de potiron dont il est le plus proche cousin et marron, en raison de sa saveur rappelant celle du marron. C’est donc à juste titre qu’on le surnomme courge-châtaigne.

Les vertus du potimarron.

Fort dense, contenant très peu d’eau, contrairement aux autres courges, sa teneur en vitamines A, C, D, E, est exceptionnelle. Une première bonne raison de l’associer à notre alimentation.  Le potimarron  contient également de nombreux oligo-éléments en forte concentration, phosphore, calcium, magnésium, mais aussi du fer, potassium, silicium, sodium. De plus, il contient de nombreux acides aminés essentiels,  des amidons et une grande concentration de sucres naturels. Et la cerise sur le gâteau, sa teneur en carotène ou provitamine A, est deux fois plus importante que dans la carotte. Le potimarron est donc un aliment de prédilection pour la vision, la beauté et la santé de la peau et est préventif contre le cancer. Autant de raisons pour l’inscrire régulièrement à  vos menus d’automne!

Comment bien choisir le potimarron ?
Le potimarron doit avoir une couleur franche, être lourd et ferme. Ses mois de prédilection sont d’octobre à décembre mais on peut en trouver jusqu’en mars.

Comment le cuisiner ?

Un grand classique, la soupe au potimarron : un potimarron de taille moyenne, un blanc de poireau, un oignon, 2 gousses d’ail, persil, thym, clous de girofle, feuille de laurier, quelques feuilles de livèche (maggistock), du bouillon de légume. Après cuisson, mixer en ajoutant à votre convenance une belle noix de beurre ou un peu de crème fraîche ou mieux de la crème végétale.

Mais il existe plein de délicieuses recettes mettant en scène le potimarron : des tartes au potimarron sucrées ou salées, des cakes là  aussi sucrés ou salés, des potimarrons farcis  à la viande, à la truite,  ou façon végétarienne au riz ou au quinoa, mais aussi des gratins, de la purée, et pourquoi pas en crudités tout simplement à la manière des carottes râpées.

Les graines de courges

Lorsque vous cuisinez potimarrons et autres courges, ne jetez  surtout pas les  graines ! Faîtes les sécher. Elles sont particulièrement bénéfiques pour prévenir l’hypertrophie bénigne de la prostate en améliorant le confort du système urinaire. Les pépins de courge ne sont pas uniquement réservés aux hommes, ils contribuent également à améliorer le confort urinaire chez la femme sujette aux fuites urinaires. On reconnaît aussi des vertus vermifuges aux pépins de courges luttant contre les parasites des intestins. Les pépins de courge font également baisser la pression artérielle. Enfin la richesse en fer et autres oligoéléments présents dans les  graines de courge permettent de lutter  contre l’anémie, la fatigue et renforcent le système immunitaire, ce qui est non négligeable à l’approche de la froide saison.

Concernant la prévention de l’hypertrophie de la prostate, je recommande particulièrement d’associer la prise d’une cuillerée à soupe de graines de courge par jour avec un verre de jus de grenade et un oignon cru ou cuit, et ceci dès la cinquantaine.