Octobre rose

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Comme chaque année, le mois d’octobre est dédié à la lutte contre le cancer du sein.

Cancer du sein et hérédité

On parle souvent d’hérédité à partir du moment où l’on retrouve plusieurs cancers du sein dans la même famille. Il semblerait que le facteur héréditaire n’entrerait vraiment en compte que dans 5 à 8% des cas et pourtant, on voit des familles où grand-mère, mère et filles sont atteinte de ce fléau. Or, toutes les preuves se retrouvent dans les données scientifiques.
Nous héritons malheureusement aussi souvent des erreurs alimentaires et d’hygiène de vie familiaux. De génération en génération nous avons tendance à répéter les mêmes  modes alimentaires : trop de sucre, de graisses trans et animales, trop de produits laitiers notamment de vache.
Ajoutons à cela les nombreux pesticides et additifs alimentaires, notamment dans les produits ultra transformés et le fast food. L’usage immodéré des hormones (certaines filles prennent la pilule depuis l’âge de 14 ans), les traitements hormonaux de la stérilité de plus en plus nombreux, une première grossesse tardive. Le fait d’être enceinte avant 30 ans serait un  facteur protecteur, le traitement substitutif de la ménopause.La pollution, entre autres, les matières plastiques qui sont de puissants dérégulateurs hormonaux, le tabagisme, l’abus d’alcool, le manque d’exercice physique.

Tout ceci fait le lit du cancer du sein.

Alors la première des préventions passe par notre hygiène de vie et le contenu de nos assiettes et là chaque femme peut devenir actrice de sa santé.

 

Sport et cancer du sein

En réduisant la masse grasse corporelle, on réduit du même coup la production d’œstrogènes qui pourraient être l’origine des cancers hormonaux-dépendants D’autres part, la sédentarité et l’excès de poids perturbent la sécrétion d’insuline. Il faut savoir que les cellules cancéreuses se nourrissent de sucre et se multiplient sous son influence.
De même, il a été prouvé que les femmes soignées pour un cancer du sein qui pratiquent un sport de façon régulière avaient 30% de risque de récidive en moins que celles qui sont sédentaires, donc ce n’est pas rien.

 

Dépistage

Faire des  mammographies régulièrement et se faire palper les seins par un médecin permet de prendre la maladie à son début pour de meilleures chances de guérison. Mais je rappelle que la meilleure des préventions reste votre hygiène de vie et votre alimentation. Davantage de fruits et légumes, des légumineuses, moins de viande et surtout de charcuterie, de laitages, de sucre.

On a tout intérêt à privilégier une alimentation à index glycémique faible et moyen de  façon à réguler notre glycémie.