Prévention de la maladie de Parkinson

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La maladie de parkinson touche 4 millions de personnes dans le monde. Sur les 120 000 parkinsoniens probables en France, seuls 80 000 sont connus et suivis. Trop souvent encore, la lenteur et les tremblements sont attribués au simple effet du vieillissement. Chaque année 8000 nouveaux cas apparaissent. Bien que cette maladie débute généralement entre 55 et 70 ans, 5 à 10% des patients sont atteints à des âges bien moins avancés (entre 30 et 55 ans). Lorsque les symptômes apparaissent la maladie a déjà en moyenne 5 à 10 ans d’évolution à bas bruit.

 Qu’est ce qui  caractérise la maladie ?   Affectant le système nerveux, la maladie se caractérise par la disparition d’un petit nombre de neurones qui sécrètent un neurotransmetteur appelé dopamine intervenant dans le bon fonctionnement de  nombreuses régions du cerveau et indispensable à la survie des cellules.

Quels sont les symptômes ?  L’apparition des premiers symptômes est progressive. Après une période de grande fatigue, la maladie de Parkinson se manifeste par des tremblements alors que l’organisme est au repos, une rigidité et une difficulté à effectuer des mouvements, des troubles de l’équilibre et de la marche.

Quelles sont les causes à l’origine de la maladie ? Une exposition aux produits chimiques : pesticides, insecticides, herbicides neurotoxiques, aux métaux lourds. Certains corps de métiers tels les jardiniers, agriculteurs, viticulteurs sont particulièrement touchés par la maladie du fait de l’emploi de produits phytosanitaires.  Les ondes électromagnétiques (téléphones portables, sans fil, wifi,  etc… notamment chez les enfants de plus en plus jeunes). Un excès de fer et de manganèse pourrait multiplier par 2 le risque de Parkinson. Certains neurotoxiques d’origine virale, des neurotoxiques alimentaires tels l’aspartam…

La constipation serait également un facteur de risque puisque après un suivi de 24 ans 6790 sujets vivant à Hawaï ont permis de démontrer un lien entre constipation et parkinson Aller moins d’1X/jour à la selle augmente de 3Xles risque de développer la maladie. Alimentation pauvre en antioxydants.

Traitement officiel : Les médicaments ne permettent pas de soigner la maladie mais de retarder l’échéance tout en diminuant les symptômes. La Lévadoppa devient inefficace après 5 ans de traitement ce qui la fit généralement prescrire le plus tardivement possible. Dans 50% des cas, l’évolution se fait vers la démence sur 5 à 10 ans.

Approche naturelle : Vitamine E et vitamine C bien dosées, Co Q 10, acide alpha lipoïque, vitamine D, des omégas 3, la consommation de chocolat noir, des plantes comme le pois mascate appelé mucuna pruriens contenant de la dopamine,  le bacopa, l’extraitde curcuma : la curcumine…

Mais aussi de l’exercice physique  comme la musculation (intense mais adaptée aux capacités de chacun) ou la danse est fortement recommandée car elle stimule le système nerveux central. A pratiquer au moins 3x/semaine pour voir diminuer durablement l’intensité des symptômes. L’ostéopathie, la relaxation, la sophrologie, l’hypnose peuvent apporter des résultats complémentaires au traitement.

Prévention : se soustraire aux facteurs de risque causes de la maladie. Avoir une alimentation équilibrée, naturelle, sans pesticides et additifs chimiques, riche en antioxydants et oméga3. Avoir une activité physique régulière.