Soigner la dépression nerveuse au naturel

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Dans ce monde ou tout va trop vite, personne n’est à l’abri d’un épisode dépressif.

Les causes : Surmenage prolongé surtout s’il est accompagné d’un manque de sommeil ; grands stress ; isolement social ; harcèlement ;  quelquefois, elle accompagne des maladies auto immunes (souvent le cas dans la fibromyalgie,) facteurs génétiques.
La dépression qui touche un Français sur 5 est trop souvent traitée en première instance par des antidépresseurs. Or, des alternatives validées scientifiquement ont fait leurs preuves.

L’activité physique : Le PR Martine Duclos démontre que l’activité physique a les mêmes effets que les antidépresseurs (sans les effets secondaires). Lorsque nous faisons du sport, l’organisme secrète des hormones et des neuromédiateurs comme la dopamine, la sérotonine, qui augmentent les sensations de bien-être. En outre, une meilleure oxygénation du cerveau contribue à renouveler les neurones de l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la régulation de l’humeur. Au moins 30mn d’activité physique modérée au minimum 3X/ semaine, mieux tous les jours.

Les balades en forêt : Des tests psychologiques ont  permis de démontrer que la marche en forêt diminuait l’anxiété, la dépression et contribuait à améliorer la bonne humeur. Donc il est maintenant prouvé que se promener en forêt a un réel impact physique autant que psychique sur les individus

Méditation, sophrologie, hypnose, relaxation : Ces techniques éliminent les tensions tout en activant nos capacités physiques, mentales, émotionnelles mises en veille lors d’une dépression.

L’acupuncture : visant à rééquilibrer l’énergie vitale.

Les plantes : Le millepertuis (à ne pas associer avec des antidépresseurs chimiques), le safran, le griffonnia, associées avec la rhodiola bien connue pour augmenter la résistance au stress.  Ces plantes, bien dosées sont aussi efficaces que la fluoxétine (le principe actif du Prozac). Je rappelle qu’en Allemagne les médecins prescrivent davantage de millepertuis que de Prozac et que la France est championne du monde en matière de prescription de psychotropes.

La lumière du jour. Avec l’automne, la grisaille, le taux d’ensoleillement est moindre. Vous pouvez pallier le manque de luminosité par 30mn d’exposition à une lampe de luminothérapie, de préférence le matin et si possible profiter au maximum de chaque rayon de soleil.

L’aromathérapie : Diffusion de 10mn plusieurs fois par jour d’huile essentielle de mandarine, litsée citronnée, verveine citronnée, ylang Ylang.

 

L’alimentation anti déprime.

 

Les aliments ont la faculté de contribuer à notre bonne humeur car ils agissent sur notre cerveau et de ce fait influencent notre humeur. Et si la joie de vivre commençait dans notre assiette ? En tout cas, c’est ce qu’affirment deux psychiatres bien connus des médias, le Pr Michel LEJOYEUX au nom prédestiné et le Dr. Stéphane CLERGET qui ont respectivement écrit un livre sur le sujet.

Bien manger, c’est le début du bonheur, et si c’était vrai ? Et même si le sentiment de bonheur dépend de bien autre chose que le contenu de nos assiettes, il est désormais reconnu que certaines substances contenues dans notre alimentation ont un effet antidépresseur et pourraient tendre à nous rendre plus heureux. Ceci n’ a rien à voir avec les aliments de compensation comme c’est le cas des sucreries, petites douceurs que l’on s’octroie pour se remonter le moral après un stress ou un bleu à l’âme. Il existe des aliments ayant une action bien réelle à condition de les mettre régulièrement dans notre assiette tout au long de l’année au gré des saisons. Ces nutriments vont influencer la production de neurotransmetteurs impliqués dans nos états d’âme, à commencer par la bonne humeur.

Tout d’abord, il est impératif d’avoir une alimentation équilibrée, digeste et variée, privilégiant les produits frais non traités. La composition de l’assiette idéale : la moitié de l’assiette sera composée de légumes cuits et ou crus, l’autre moitié sera partagée pour ¼ de féculents (céréales, légumineuses, pommes de terre, patates douces…) et d’1/4 de protéines (viande, poisson, œufs, ou mélange de céréales et légumineuses dans ce cas pour la moitié de l’assiette.
Les fruits crus seront consommés en dehors des repas (11h, 17h) et on évitera le grignotage entre les repas.

Consommer tous les jours des aliments riches en Oméga3 : Noix, graines de lin broyées, mâche, pourpier, escargots, poissons gras : sardines, harengs, maquereaux, anchois, saumon, thon, foie de morue,  espadon, cuits à basse température ou crus, (congeler 3 jours puis couper très fin et mariner 2h dans du jus de citron.

Des aliments riches en vitamine du groupe B : Légumineuses (pois cassés, lentilles, haricots secs, pois chiches…), des oléagineux : noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajou, noix du brésil... germe de blé, céréales, thon, viande de porc,  foie, jambon, légumes verts à feuilles sombres (salade, épinards, blettes…), fruits,  fruits de mer, crustacés, lapin.
La vitamine B12 quant à elle, ne se trouve que dans les produits animaux : viande, volaille,  poissons, fruits de mer, œufs, laitages.  D’où une carence importante à l’origine d’anémies sévères chez les végans, le régime alimentaires végan ou végétalien faisant beaucoup d’adeptes actuellement.

Des aliments riches en magnésium : cacao, chocolat noir, céréales, notamment avoine, sarrasin, farine complète bio, légumineuses, oléagineux.

Des aliments riches en tryptophane : le riz complet, les fromages de chèvre et de brebis, la viande, les arachides,  les œufs, le poisson, les légumineuses.

Des aliments riches en  Tyrosine : Les amandes, avocats, bananes, produits laitiers de brebis ou chèvre,  graines de courge, et graines de sésame.